Par peur d'être poursuivis sous le coup de la législation américaine DMCA ou pour d'autres raisons diverses d'ordre politique ou esthétiques, les gens de la distribution Fedora ne vous expliqueront pas comment faire un certain nombre de trucs maudits, comme installer Java et Flash pour Mozilla, lire des musiques au format MP3, des vidéos aux formats QuickTime, AVI, RealMedia et Windows Media ou encore regarder des DVD chiffrés.
Ce guide pratique rassemble toutes les informations pertinentes à ce sujet. Ce n'est pas en revanche un guide pratique généraliste du multimédia sous Linux. Autrement, il devrait mentionner des centaines d'outils et de paquets sympathiques (en commençant par le GIMP et tous ses pairs, ses dérivés et ses symbiotes). Nous nous intéresserons ici uniquement aux patates chaudes politiques et légales, ces logiciels qui menacent les monopoles et inquiètent les avocats.
Le site de FedoraNEWS est une bonne source d'information (en anglais) pour peaufiner votre distribution Fedora. La page (en anglais) de Mauriat Miranda Guide personnel d'installation de la distribution Fedora Core 1 vous sera aussi très utile. L'un des présupposés qui distingue ce document des 2 autres est que je pars de l'hypothèse que vous êtes aussi paresseux que moi — vous souhaitez installer ces outils (pour pouvoir ensuite les mettre à jour) avec le système habituel de paquets plutôt que d'avoir à vous rendre sur des sites spéciaux, à télécharger des archives de code source ou à exécuter des procédures de génération exotiques.
Information légale : aucun logiciel tombant sous le coup de la loi américaine DMCA et dont l'utilisation est susceptible d'entraîner des poursuites judiciaires aux États-Unis ne sera mentionné ici. Il faudra vous rendre sur ma page personnelle pour obtenir plus d'information sur ces logiciels. La loi américaine DMCA est une mauvaise loi qui nous a été enfoncée dans la gorge par des idiots et des escrocs. Son utilisation pour étouffer la liberté de s'exprimer au sujet des logiciels libres est une honte. Cependant, pour être certain d'assurer une diffusion maximale à ce guide pratique, j'ai choisi ici de rester en conformité avec cette loi.
Une des raisons expliquant que je me permette d'aborder ce sujet controversé est que je pense être une cible beaucoup plus coriace et dangereuse que le bidouilleur standard pour des avocats ; cela grâce au fait je sois connu et que j'ai la réputation de dire la vérité. Si vous êtes avocat, soyez prévenu que je réponds invariablement aux tentatives d'intimidation par une contre-attaque, que je possède une très bonne connaissance des lois et une excellente habilité à me faire entendre par les médias et que j'utiliserai toutes mes compétences, qui sont nombreuses, pour ruiner la réputation de votre client et la votre si vous tentez de porter atteinte à ma liberté d'expression. Vous êtes prévenu.